La Compagnie



Le Dada Noir, compagnie d’art vivant, axe son travail essentiellement sur la création d’oeuvres contemporaines. Chaque projet a ses thèmes et ses contraintes respectives.

Nous cherchons une forme de fragilité, un espace qui ne serait pas tout à fait habitable – voire vivable. Il s’en dégage une sensation d’étrangeté aux travers de nos différents projets ne sachant jamais vraiment si nous devons rire ou pleurer de la situation. En quelque sorte, nous mettons en scène notre propre impossibilité à faire tenir debout notre édifice.  

Notre travail s’organise le plus souvent par une écriture au plateau, se structurant autour d’une écoute corporelle ou organique. Ici, le comédien est sollicité à la dramaturgie comme le metteur en scène, inventant sa propre partition, seul et avec les autres. Il essaye d’être au présent afin de découvrir et d’accepter le moindre événement pour le redécouvrir par la suite. 


« Le théâtre ne se comprend pas, il se ressent. »

Louis Jouvet


Le Dada Noir propose une épiphanie plus qu’un spectacle – il faut entendre épiphanie par « apparition » – le fait de donner à voir quelque chose. Aller au théâtre comme pour se rendre à une fête ou une célébration. Mettre en place un objet qui s’écrit scéniquement par la composition picturale. Un aspect visuel, formel sans pour autant délaisser le fond. Car, nous présentons des projets fortement connotés, mais chargés de références formelles et personnelles qui peuvent donner lieu à des narrations multiples. 


Lors des représentations, le spectateur est invité à faire son propre chemin à travers ce qu’il aura vu, entendu et ressenti. Une autre manière de rendre actif le spectateur, le sensibiliser à une compréhension sensorielle – visuel et sonore. Lui donner des pistes afin qu’il associe les différents éléments scéniques entre eux pour dégager ses propres significations.